À l’instar du planning, le rétroplanning est un procédé qui est souvent utilisé dans les entreprises. Comment se fait-il et quels sont les différents facteurs à maîtriser à ce propos ? Notre but à travers cet article est de vous apprendre le maximum sur ce procédé.
Que savoir à propos du rétroplanning ?
Loin d’avoir un rapport avec l’ensemble des méthodes de contrôle de naissance, le planning classique dans les entreprises s’élabore dès la date du commencement d’un projet quelconque. Il dénote le début d’un projet. Prenons l’exemple de la signature du cahier des charges ou la mise en ligne d’un projet web.
Le rétroplanning quant à lui est une méthode de planification inversée et est élaboré à partir de la date de fin de projet. Toutefois, le mécanisme de fonctionnement ne change guère. Il consiste à connaître la position que peuvent bien occuper les jalons et les tâches sur un calendrier. Néanmoins, même si le résultat présenté sur le diagramme de Gantt est identique, le montage, lui, ne l’est pas.
Tout ce que vous pouvez tirer d’un rétroplanning
Avec le rétro-planning vous pouvez ainsi :
- Mettre en place un projet sous contrainte afin de rester en conformité avec une date de livraison précise ;
- Checker si le projet peut être réalisé dans le délai imparti ;
- Offre la possibilité de fixer un budget en ce qui concerne la durée de chacune des étapes ;
- Énumérer les différentes ressources indispensables pour le respect des délais ;
- Favorise l’établissement du début du projet ainsi que de sa date butoir.
En plus d’être d’une meilleure efficacité en ce sens qu’il vous donne un aperçu sur le départ de votre projet, la création du rétro-planning vous permet de savoir si les délais que vous vous êtes fixés sont réalisables.
Dans la réalité, cette méthode est logique avec le cycle de vie d’un projet dans lequel le livrable est la plupart du temps mis en étroite union à une deadline. En plus d’être logique, l’application de cette méthode est facile. La préparation du contenu ainsi que la création à proprement parler de l’échéancier sont les deux étapes qui la composent.
La préparation du contenu
En tant que première étape pour réaliser un rétroplanning, elle comporte à son tour des sous-étapes qui sont également cruciales. Parmi ces sous-étapes, nous pouvons d’ores et déjà faire mention de :
L’énumération des tâches du projet
Afin de mener le projet à échéance, vous devez en amont définir les activités que vous deviez exécuter. Le mieux serait de faire usage de vos verbes à l’infinitif pour donner un aperçu sur les actions à mener. Vous pouvez dire par exemple : « Constituer une équipe ».
Nous vous recommandons de commencer par le point général pour atteindre le particulier. Au prime abord, vous devez commencer par les desseins globaux du projet, ensuite les décliner en sous-dessin puis en tâches pour terminer. Il est plus facile de désigner chaque tâche par une lettre ou tout autre code. L’une des choses que vous devez faire c’est de définir les responsables associés et les ressources nécessaires.
Mesurer le temps que prendront les tâches
Cette sous-étape est certes fondamentale, mais de façon fréquente aléatoire. Une fois que l’expérience est au rendez-vous, l’estimation devient plus nette. En foi de quoi, il est d’un grand intérêt de déterminer le temps que prendra l’application de chacune des tâches en termes de jours, semaines et mois.
Agencer les tâches à réaliser
Pour vous faciliter la tâche, vous devez faire un classement par ordre chronologique. En effet, la majorité des tâches sont séquencées. En d’autres termes, il n’y a pas une tâche qui peut être fonctionnelle tant que la précédente tâche n’est pas encore terminée.
Un sous-traitant serait incapable de commencer son travail du moment que le cahier des charges n’est pas finalisé. Cette subordination se doit d’être révélée afin que dans le planning les tâches soient placées les unes par rapport aux autres. Une fois que les éléments sont bien mis en concordance dans le temps, cela constitue un apport positif dans l’atteinte du dessein fixé.
Procéder à la construction de votre rétroplanning
Alors que la planification débute généralement par les premiers travaux qui sont à mener, nous vous conseillons de commencer par positionner la date de livraison du projet. Ensuite, l’étape précédente et après cela la phase d’avant. Vous aurez l’impression de vous sentir incapable de placer la ou les premières tâches à réaliser.
Dans ce cas de figure, la possibilité vous est donnée de réaliser des arbitrages et ceci dans le but de tenir les délais. C’est bien là que se trouve l’avantage de cette planification sous l’obligation de préciser les moyens propices ainsi que les moyens adéquats pour avoir le résultat escompté.
En outre, il faut mentionner que l’une des autres façons d’aboutir à la satisfaction recherchée consiste à fixer le commencement des tâches tout en tenant compte de la date ciblée.
Comment se servir des logiciels de gestion de projet ainsi qu’Excel ?
Il y a de ces programmes de traitements qui rendent moins pénible l’organisation des échéances. Cela se fait une fois que les tâches ont été saisies ainsi que leur durée. Il va falloir par la suite décider de la date de livraison et ces logiciels se chargent eux-mêmes de calculer la date de début de projet ainsi que les dates de départ sans oublier la fin de chacune de ces tâches.
Il est possible de se procurer sur internet une kyrielle d’utilitaires sous Excel afin de faire croître votre échéancier. Cet article met en exergue l’importance de réalisation d’un rétroplanning. Cette pratique est nécessaire dans le cas où l’on a en cours un projet sur lequel il faut établir une organisation spécifique. Elle est certes efficace, mais nous vous recommandons de prendre en compte l’aspect humain (absence ainsi que le stress).
Toutefois, le rétroplanning ne garantit pas une réussite à 100% de votre projet. Tout en mettant en pratique les différents points abordés ci-dessus, vous pourrez profiter des avantages que peut procurer ce dernier.